Matin douceur

Ce matin je m’émerveille.

 

Comme à l’accoutumée mon chien Rio s’étire.
Campé sur ses pattes arrière, il étire l’avant.
Puis il fait l’inverse.
Je suis toujours étonnée de le voir faire régulièrement dans la journée.

 

Comme lui il me faut débuter ma journée lentement et en douceur.
J’apprécie par-dessus tout le lever et le coucher du soleil.
C’est synonyme de quiétude, de retour au calme et d’apaisement.
Ce retour à soi m’est essentiel.

 

Sans m’en rendre compte, au fil des années j’ai mis en place des petits rituels.
Ils me permettent de débuter ma journée tranquillement.

Par exemple,

  • m’étirer dans le lit pour me libérer des torpeurs de la nuit
  • prendre un grand verre d’eau en lui donnant l’intention de me purifier, me nettoyer de toutes les toxines de la veille
  • prendre le temps de me connecter à la nature, qui comme moi, s’éveille tranquillement.

 

C’est un véritable plaisir de sentir la rosée du matin sous la plante de mes pieds, le vent frais qui réveille et caresse ma peau.
Puis respirer à pleins poumons cet air frais en le remerciant de me nourrir de sa vitalité. 

 

Juste se poser là, en silence, à humer les effluves du café.
Sentir ce breuvage chaud presqu’un peu amer titiller mes papilles.
Prendre le temps d’écouter la nature qui s’éveille.

 

C’est le top départ pour me booster un peu.

 

Et oui, parce qu’après il me faut entrer en silence grâce à la méditation.
Puis quelques étirements doux pour défroisser les tissus et permettre à l’énergie de circuler librement.

 

Et vous savez quoi ?
Tout cela en compagnie de mon fidèle compagnon Rio.

 

Ces moments de pleine conscience, de connexion à soi, à la nature sont mon essentiel.

 

Aujourd’hui dans ce temps de crise sanitaire, ils me permettent plus que jamais d’être en paix avec moi même.
Grâce à cela, je vais puiser à l’intérieur de moi, la force, la sécurité, pour vivre mon quotidien le mieux possible.

 

Si nous prenions le temps d’être à l’écoute de notre rythme biologique
si nous prenions le temps d’observer la nature tout simplement
nous comprendrions que nous sommes à son image.

 

La nature est un véritable maître.
Il serait plus facile d’aller à notre rencontre en s’harmonisant avec elle.
Cela demande de la pleine attention, de la patience et surtout de la DOUCEUR.
Douceur avec soi, douceur avec ce qui nous entoure.

 

Dans tous les domaines de vie, intérieurs ou extérieurs,
il y a un printemps, un été, un automne et un hiver.

 

Parfois je me rends compte de mon appétence pour dépêche toi, fais vite, et tout de suite.
A ce moment mon corps se raidit, se contracte, des tensions s’installent.
Et si je continue, l’agacement, l’anxiété et autres prennent place.

 

Alors, faire des pauses.
Mettre en place des instants de douceur, des printemps, des automnes…
Juste pour souffler, respirer et repartir dans le tumulte de l’été.
Tout ceci me semble indispensable.

 

En observant mon petit Rio, je constate que tout au long de la journée, il s’octroie ces instants.
Il s’étire.
Se pose sur son coussin.
Et s’abandonne les quatre fers en l’air.
Pour repartir requinqué.

 

Ces printemps et automnes sont importants. 
Ils permettent à l’organisme de se réparer, de se guérir.
Et pour cela il a besoin de temps.

 

Je constate aujourd’hui que j’ai besoin de ce temps, pour être moi. 
M’accorder cette douceur, cette tendresse.
Non pas pour être la meilleure version de moi-même, pour toujours en faire plus !
Aller à la course du plus, du trop, du encore mieux… non, non, juste être moi.

 

En accord avec moi, avec mon corps, mon esprit, la nature, la vie tout simplement.

 

Ne croyez-vous pas que…

  • si nous ralentissions notre allure
  • si nous prenions le temps d’observer la nature, notre nature

… nous serions plus dans notre vérité ?

 

Et si nous apprenions la DOUCEUR
si nous prenions le temps de la DOUCE-HEURE…