Qu’est ce que la simplicité ?

Bruce Lee dit « La simplicité est le principe de l’art »

Connaissais vous l’IKEBANA ?

C’est un art Japonais (art floral). Comme tout art Japonais, il est très codifié. Et comme tout art Japonais il devrait nous amener à une meilleure connaissance de Soi.

Retrouvez plus d’information sur wikipedia.

Je l’ai pratiqué pendant un certain nombre d’année. J’ai tout de suite été conquise par la sobriété et l’élégance de ces bouquets.
Je les trouvais dénués de toutes fioritures. Tous ces vides mettant en relief chaque courbe, et chacun des végétaux, des éléments . Qu’il soit branche, fleur, mousse, eau … Un bouquet d’Ikebana révèle la nature dans toute sa quintessence. Cela pour moi revêt le summum de l’élégance, de la sobriété, et donc de la simplicité.

Et pourtant cet art qui me semblait si simple était truffée de technicité, puisque très codifié. Mes premiers pas furent compliqués, je n’avais qu’une envie après chaque cours : – « baffer » le maître d’Ikebana . Sa méthode était pour moi assez déroutante.

  • Elle arrivait avec ses végétaux ( branches, fleurs), réalisait son bouquet, sans un mot.
  • Puis nous laissait le reproduire avec nos propres éléments. Pour en fin de compte les corriger, toujours sans un mot.
  • Elle les défaisaient systématiquement, pour que nous les reconstruisions. Puisque bien évidemment ils n’étaient pas corrects.
  • Que de bouquet détruit, que de frustration, de déception!
  • Je me suis appliquée à rabâcher la technique.

Hourra, j’ai compris ! Il suffit de regarder la nature avec des yeux d’enfants.

  • Prendre le temps de découvrir comment les branches, les fleurs avaient poussées.
  • Afin de les cueillir avec parcimonie et respect de l’environnement.
  • Une fois les végétaux choisis.
  • Les couper et les positionner sur le pic fleur selon un certain angle et sens.
  • Laisser des vides afin de mettre en valeur chacun des éléments.
  • Pour qu’enfin je réalise qu’à force de répétition, à force de persévérance, la technique donnait place à la simplicité.

C’est la base de l’apprentissage. Répétition de la technique afin que l’automatisme se mette en route.

Et tout devient simple.

Avec le recul, je remercie mon maître en Ikebana, car j’ai compris que c’est en faisant, en agissant que l’on construit son mental, son chemin et donc son bouquet…

Grâce à l’Ikebana j’ai appris : L’art …

  • l’observation,
  • du silence,`
  • la lenteur,
  • de la délicatesse, et en même temps de la force,
  • Et enfin, L’art du détachement.

Cet art à donner du sens à ma quête de la simplicité. Faire les choses sans prise de tête.

Pour quoi me direz-vous ?

Pour être aligner avec ce qui fait sens, ce qui me motive, ce qui me fait vibrer, me donne de la joie.

Aller à l’essentiel, non pas pour oublier les fioritures. Mais plutôt privilégier l’essence même de la chose, sa nature propre. Alors oui, cela demande de la persévérance, de l’attention, de la curiosité, de la joie. Cela requiert un regard neuf, comme un débutant.

Une âme d’enfant qui regarde et fait avec joie, insouciance, naturel, sans se poser de question. C’est tout simplement ça la Simplicité.

Aujourd’hui je m’extasie devant une fleur qui pousse dans le creux dans mur. Je salue sa force, sa délicatesse, son audace, son insouciante beauté.

Sa beauté sans artifices m’émeut.

Tout artiste, en se posant dans le silence de son coeur, oeuvre avec une confiance audacieuse. Il…

  • écoute et ose regarder à l’intérieur de son coeur
  • fait face à ses doutes, ses fragilités, ses peurs
  • accueille toutes ses dimensions

En suivant alors, le flow de ses émotions, le flow de ses fragilités, le flow du chemin, le flow de la vie… Pour en tirer sa substantifique moelle. Comme l’âme d’un enfant, il pose un regard neuf, curieux, audacieux sur lui et le reste du monde.

Et vous comment abordez-vous le simple, la simplicité ?

Partageons ensemble lors d’une séance découverte.